mardi 19 janvier 2016

Des bas quartiers de Montmerte jusqu'au Kremlin, non je n'ai pas arrêté le dessin.



-ENFANT DU MALHEUR-




PS: Avant de commencer l'article, jouez cette chanson, ça vous mettra dans le bain



J'ai ouvert ce blog pour partager mes premiers dessins, pendant ces 4 dernières années je n'ai pas chômé, entre deux périodes de longues pauses, j'ai été " assez productif " ( c'est relatif, ). J'ai mis de côté pour un temps les personnages un peu mignons  ( que je compte bien refaire très vite sur du grand format ) pour me concentrer sur un style de dessin que j'adore réaliser, plus classique et qui reprend ma passion première, le tatouage pardi. J'ai longuement lu et étudié les bouquins TASCHEN, les magnifiques bouquins sur le tatouage danois ( j'allais les lire au Furet car trop chers ), les livres de Danzig Baldaev sur les tatouages des criminels russes ( une petite perle pour ceux qui comme moi aiment l'Histoire carcérale, l'Histoire du communisme, la criminologie, sociologie ...) et bien entendu tous les très bons ouvrages que vous trouverez sur les bagnes coloniaux français, Biribi, les Bat d'Af et sur la naissance du grand banditisme français ( je vous fais une liste de tous ces bouquins à la fin de l'article ).





J'ai essayé de combiner cette passion avec le plaisir que j'ai de dessiner des corps dévêtus, nus, les maigres, les gros, les vieux, les jeunes, que ce soit au dessus ou en dessous de la ceinture, dessiner les bourlets, les cicatrices, tous ces défauts qui rendent un individu attachant en somme.

Cette passion j'ai voulu la faire partager à d'autres, j'avais organisé un concours ouvert à tous sur ma page Facebook sur le thème des bagnards français, un second verra le jour, sur le thème de la mafia russe cette fois ci, j'avais été très agréablement surpris par le nombre de gens qui se sont appliqués à m'envoyer de magnifiques dessins sur le thème ( Stach, Parazitte, Sailor Luoz, Santa Cara et d'autres)
Je ferai un article très bientôt pour parler de tout cela en détails :) ).



Je dois dire que si j'aime énormément dessiner les Vori V zakone ( mafieux russe ), ma préférence va à ces chers bagnards français, à ces " Joyeux " que j'affectionne tellement, sûrement par mon côté chauvin, oui, car les tatouages des bagnes cocorico ont largement influencé les tatouages des criminels russes,  et car les tatouages qu'ils arboraient étaient tantôt mêlé d'humour grivois, d'érotisme et de portraits de grandes figures historiques et politiques, mais surtout marqués par l'amour et le désespoir, ces " Enfant du malheur ", " Né sous une mauvaise étoile " ; " Jouet de l'infortune " ou encore " FATALITAS " sont autant de cris silencieux de désespoir pour un grand nombre d'entre eux qui n'allaient pas survivre à la rigueur du climat et du travail mais aussi à la torture. 


Joyeux de Biribi ( années 30 )
( Autre Joyeux de Biribi)



Les tatouages de Biribi, des soldats et des marins ( qu'on désigne par le terme de "tatouage traditionnel " ) représentent pour moi toute l'essence du tatouage européen et occidental dans une mesure plus large, ils sont habités par des codes, des significations qui me touchent. Ils sont souvent simples mais racontent plus d'histoire que certains énormes tatouages très complexes mais sans âme. 
C'est encore une fois, à la base une propriété des petites gens, des délaissés et des marginaux en Occident ( même si certains bourgeois, en Angleterre notamment avaient au 19e siècle 
 adopté cette mode, très exotique à l'époque ). 


A travers ces dessins, j'essaie à ma façon de représenter des gens simples, de tous horizons, de tous âges, de les représenter tels qu'ils sont, et de raconter quelque chose sur leur peau, c'est aussi une manière de montrer que le tatouage a été pour beaucoup une façon de s'évader et de raconter leur vie.

Cette photo et celle d'au dessus sont celles de prisonniers russes


Ces deux planches sont typiques du style traditionnel américain




GALERIE DES DESSINS : ( année 2014-2015 )


Criminel russe.

Fat Joe


Le roi du Goulag


TO BE OR NOT TO BE
Voyou, racaille, criminel français

BURN THE SINNERS


MA BITE ET MON COUTEAU


Fais pas la gueule




Mauvaise gueule, mauvais fond

FRANK FUCKING CARTER



Amant de l'échafaud 

La famille du vice


" C'est à Craonne, sur le plateau, qu'on va laisser sa peau "

Plein le dos







OUVRAGES SUR LE SUJET : ( première partie )

- Russian Criminal Tattoo Encyclopaedia Volume I, II et III et Drawings from the Gulag
  ( Du même auteur - Danzig Baldaev )

- Russian Criminal Tattoo Police Files de Arkady Bronnikov

-  Les vrais, les durs, les tatoués  ainsi que Les gars de la Marine de Jérôme Pierrat et Eric Guillon

- Mauvais garçons - portraits de tatoués ( 1890-1930)

- Tatoueurs, tatoués - Exposition quai Branly

- 1000 tattoos  de TASCHEN

- Dansk Tatovering de Jon Nordstrom

Et bien d'autres que je vous donnerai dans un autre article :)






lundi 18 janvier 2016

- Happiness combination - le retour 4 ans plus tard -

4 ans=48 mois=460 jours=35 040 heures=2 102 400 mins






C'est le temps qui s'est écoulé depuis le dernier " happiness combination ", c'est long me direz vous, ce à quoi je répondrai " pas faux ". 

J'ai récemment repris les rennes de ce blog commencé il y'a maintenant une paire d'années, et quand je relis les vieux articles, je suis partagé entre le rire, la nostalgie et l'affliction, car bordel, en 4 ans c'est fou ce que l'on peut changer, surtout mentalement. Je retrouve à la lecture de ces articles de 2011-2012 les mots d'un jeune gars, en début de vingtaine, très souvent maladroit, avide de moustache, de musique Indie Folk, de cabanes dans les bois, accro aux images de Weheartit et au son de spotify,nostalgique des amours perdus et qui en parle comme un ado fan de Twilight ( je sais, dis comme ça je décris le parfait trou du cul qu'on appelle un Hipster). 

C'est ce ptit gars en dessous qui a écrit le dernier article il y'a plusieurs années, vous vous souvenez? 





Quand je lis tout ça, j'ai souvent une sacrée envie de donner des baffes à ce plus jeune moi, si j'avais une machine dans le temps je le ferais direct, mais ce qui est flagrant, c'est que ce blog est un peu la mémoire, très ténue, très disparate de ces années qui me semblent déjà loins, j'y revois toutes les envies, les rêves, les passions qui m'animaient déjà, et surtout, une conception de la vie qui me tenait à coeur et qui je le crois, me tient encore à coeur aujourd'hui. 

Ce moi d'il y-a 4 ou 5 ans était animé d'une folle envie de découvrir les gens et le monde, de vivre à fond, de profiter des soirées lilloises autour de bonnes bières, des concerts où règne en maîtresse la chaleur humaine, d'aimer, de trouver l'amour, même si j'ai été maladroit, balbutiements du coeur me direz vous. Je ne saurais expliquer cette période de ma vie, je me suis créé de nombreux et merveilleux souvenirs, ce blog était pour moi le moyen de répondre à cette énorme envie de découvrir et faire découvrir, de partager et de vibrer et aussi d'y poster mes premiers dessins ( je referai plusieurs articles sur eux, en 4 ans j'ai eu le temps d'en faire un paquet ) 





Les années ont passé, j'ai maintenant 24 balais, et quand je relis les mots de ce moi de 20 ans, je me dis que beaucoup de choses se sont passées, que j'ai pas mal vécu, que j'ai créé un grand nombre de nouveaux souvenirs, vécu beaucoup d'aventures, rencontré et perdu une foule de gens, et malgré tout, je ne peux m'empêcher de me dire que je ne suis pas plus diffèrent qu'il y'a 5 ans, bien sûr, j'ai changé, j'ai mûri, beaucoup mûri même si cela ne se voit pas toujours, j'ai une vision plus réaliste et moins idéalisée de ce qui m'entoure, j'ai appris à connaitre un peu mieux la nature humaine, je suis encore loin d'avoir tout cerné mais je progresse, j'ai appris à montrer mes émotions, à aimer vraiment un autre être, sans honte de ce que j'étais, en me montrant tel que je suis, sans mensonges, je me suis rendu compte que l'amitié de certains de mes potes est réelle et sincère et qu'elle traverse les années. 

Tout ce blabla pour dire que le Murdoctave d'il y'a 5 ans est toujours le même, en un peu plus vieux, mais vous retrouverez ici ce qui vous a amené au départ, avec un peu moins de niaiserie quand même!

Je me suis donc dit que ce serait intéressant de renouveler cet article qui était un condensé de tout ce qui m'animait à l'époque, histoire de voir ce qui a changé.



LES REGLES:


 le concept de " Happiness combination " est tout con, il s'agit de combiner un lieu, une vue, un livre, une musique, un film et de mettre un truc que vous prendriez avec vous, une sorte de truc bonus.


1- Un lieu qui vous fait rêver.
2- Ce que vous aimeriez voir en regardant par la fenêtre.
3- Un livre que vous prendriez dans cet endroit.
4- La musique vous vous voudriez y écouter.
5- Le film que vous regarderiez.
6- L'objet OU les objets que vous emmèneriez ; exemple: Une batte de baseball et une scie ( pourquoi diable prendriez vous  une batte de baseball et une scie?! ... à moins bien sûr que le lieu qui vous fasse rêver soit un asile désaffecté perdu au milieu des bois)



Voilà ce que ça donne pour moi.


1) UN LIEU: 


Une maison au bord d'un lac, près d'une forêt 


2) UNE VUE :


La Nouvelle- Angleterre avec son paysage marin, ses belles maisons et ses phares magnifiques

3) UN LIVRE 


Mon coup de coeur 2015, une BD très touchante et prenante, tirée d'une histoire vraie

4) UNE MUSIQUE :


More than life - Do you remember


Des paroles qui me touchent et me parlent, pleines de mélancolie et de nostalgie



5) UN FILM :

" De rouille et d'os "


Un pur bijou, une révélation, Matthias Schoenaerts, une histoire et des personnages époustouflants

6) DES TRUCS :


Ma linogravure que j'aime d'amour



Mes deux DOUK-DOUK 


A VOTRE TOUR, FAITES VOTRE PROPRE HAPPINESS COMBINATION ET JE PUBLIERAI LES RESULTATS SUR LE BLOG :) , ENVOYEZ MOI CECI SUR LE MAIL SUIVANT: 


murdoc-is-pod@hotmail.fr 

Du sang, de la sueur, des larmes... et de la linogravure.





LA LINOGRAVURE - GOUGE TOI LE CUL !



Il y a quelques mois, suivant les conseils d'une amie qui me l'avait conseillé ( Sailor Luoz, qui tient le blog suivant  http://sailorluoz.blogspot.fr/ )j'ai fait l'acquisition d'un kit de linogravure ESSDEE pour 40 euros comprenant :

 - 1 manche pour gouges plus baren
- 5 gouges de type 1 à 5
- 1 gouge de sécurité type A
- 1 rouleau à encrer 100 mm
- 1 protège main
- 1 tube d’encre à base d’eau de 100 ml noir
- 1 palette 240 x 200 mm
- 2 plaques de lino 178 x 127 mm
- 2 plaques de gommes à graver 150 x 100 mm
- 2 gommes à graver circulaire avec adhésif pour fixation sur le baren
- 1 livret d’instructions

Certains d'entre vous vont d'abord se demander " mais bordel c'est quoi ce truc là, la linogravure ?! ", et bien c'est tout simple ( pas à faire), il s'agit de gravure sur cette noble matière qu'est le linoleum ( ci-dessous).



A l'aide des différentes gouges ( les outils qui servent à creuser le lino), vous créez un tampon que vous enduisez par la suite d'encre, de peinture pour faire des impressions papier.

A ceux qui voudraient commencer, je ne peux que conseiller d'utiliser le lino, la gomme à graver, pourtant prévue pour les débutants n'est en fait que plus compliquée et dangereuse pour les doigts car elle est plus souple et vous devrez parfois forcer pour graver, mes doigts en ont fait l'expérience, quand vous enfoncez le fer de la gouge de toutes vos forces dans la main qui tient la plaque, je peux vous assurer que vous vous en souvenez pour 10 générations ( à ce titre, pensez à bien utiliser le protège main, pour le commencement du moins, car elle est plutôt handicapante et vous empêche de bien manier la plaque de lino.)

Je ne pratique la linogravure que depuis quelques mois, je ne m'attaque que maintenant à des motifs plus compliqués ( les courbes sont au départ les plus compliquées à faire d'un geste ), commencez donc par des motifs basiques et qui occupent une grande place sur la plaque de lino ( c'est relativement cher, utilisez le maximum d'espace à votre disposition, en plus ça vous évite de faire la partie chiante, à savoir enlever tout le lino autour du motif et ce afin d'éviter que de vilains traits n'apparaissent sur votre feuille d'impression, donc les amis, faut bien gratter, un couteau ne sera pas de trop pour cette opération ;) ).


Pour ma part, j'ai choisi pour ma toute première linogravure un motif de tatouage traditionnel, le bulldog Anglais et son casque plat de tarte, pour la simple raison que c'est ce que j'aime de 1, et que c'est plutôt grossier, donc pas folle la guêpe.



Ci-dessous le résultat de la première impression, c'est loin d'être parfait mais j'étais super fier d'avoir réussi à sortir un tampon correct et d'avoir imprimé quelque chose que j'avais créé de mes mains, même si le dessin est gratifiant, là c'est d'un tout autre niveau. Je tiens à noter qu'il existe une multitude de couleurs d'encre d'impression et que vous pouvez les mélanger à votre guise pour des résultats originaux, vous pouvez obtenir un superbe bordeaux en un mélange très simple.





Durant lété je me suis passionné pour la linogravure plus que jamais et j'ai sorti quelques autres tampons dans le même registe...


Le jaguar, le bébé chialeur ainsi que les chevaux ont été fait dans de la gomme à graver, ce sont les derniers que je réalise dans cette matière, beaucoup trop chiante à travailler.






Début octobre, après m'être fait la main pendant pas mal d'heures sur ces différents modèles de linogravure, je me suis décidé à graver sur des plaques de lino format A4, donc beaucoup plus longues à réaliser ( après 3-4 heures de suite vous êtes cassés je vous l'assure, plus de dos, de doigts et d'yeux ). J'ai donc commencé à réaliser des modèles plus complexes, plus détaillés, et je dois dire que je suis fier du boulot accompli, quand vous faites la toute première impression d'une plaque, vous êtes tout excités, l'on ne sait jamais comment sera le résultat, si l'on a creusé des sillons assez profonds, si les lignes ressortent bien... Je compte en réaliser fréquemment, j'ai en tête d'en vendre, une page ETSY va donc être créée à cet effet, avec des impressions sur beau papier et en série limitée numérotée. 


Vous pouvez voir ci-dessous mes 3 dernières réalisations ( qui commencent à dater, les dernières semaines ont été mouvementées). J'ai eu un grand plaisir à les faire, surtout que les échos sur mon travail ont été très positifs, vous pourrez les trouver bientôt au shop tattoo / piercing de Carishna ,    
89 Rue Léon Gambetta, 59000 Lille pour la modique somme de 15 euros :) . 

Vous pouvez me contacter par mail via : murdoc-is-pod@hotmail.fr si vous êtes intéressés! 











J'espère que cet article vous donnera envie de vous y mettre, le kit mentionné plus haut est franchement très correct pour commencer, vous pouvez par la suite trouver du meilleur matos sur internet ou en boutiques spécialisées.

Vous pouvez me retrouver sur Instagram et Facebook pour suivre de plus près mon boulot, ça se passe en dessous ( pas de la ceinture... pas pour le moment ).

FACEBOOK : https://www.facebook.com/-Murdoctave--329853127049301/?fref=ts
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/murdoctave/


dimanche 17 janvier 2016

WORKWEAR- Vêtements de trimeurs.





WORKWEAR STYLE - L'AME BRUTE DES TRAVAILLEURS


Murdoctave reprend ici du service, pour le premier article de la reprise, je voulais parler d'une chose qui m'obsède depuis quelques temps ( je trouve chaque mois une nouvelle lubie, j'suis un gosse ), j'ai pu vous montrer à de nombreuses reprises à travers des dessins ma passion pour le monde criminel, pour les bagnards des colonies, pour les membres de la mafia russe et autres petits marrants de la zonzon. Je voudrais maintenant vous faire partager ma passion pour ce que l'on appelle le " workwear style ", à savoir le style vestimentaire des ouvriers ( ça peut aller de la fin 1800 jusqu'aux années 1970-80).  En résumé, le workwear remet à la mode les vêtements aux matières brutes, épaisses, des bleus de travail, de chauffe, du jean, de la toile, du lin, de la laine, du cuir et la fameuse moleskine.




Si le workwear reprend les codes vestimentaires des ouvriers, des dockers, mineurs, travailleurs du bâtiment, il est cependant en net décalage avec ce ton très populaire et ouvrier.





















Et oui, malheureusement pour vous faire une panoplie workwear digne de ce nom, comptez plusieurs milliers d'euros, les chore coats ( vestes généralement en jean épais )  peut monter jusqu'à des 400 euros! ( les travailleurs morts doivent se retourner dans leur tombe). Plusieurs marques très célèbres restent les ambassadeurs actuels de cette mode vestimentaire, la plus connue reste bien entendu Levi's, qui propose une très large gamme de vêtements de très bonne qualité, dans l'esprit de l'American workwear. Carhartt et Dickies ne sont pas en reste, ces deux marques ( chères à mon coeur ) proposent également des vêtements workwear à toute épreuve ( et qui durent trèsssss longtemps). D'autres marques telle que " Pointer Brand " font des merveilles dans le domaine ( j'y reviendrai plus tard ).

Il est important de noter que le workwear n'est bien entendu pas simplement l'apanage des amis américains, on distingue en plus de l'American Workwear , le French workwear et le Japanese workwear.

La France est un pays fortement marqué par l'esprit ouvrier, on pensera aux mineurs du Nord, aux ouvriers des grandes manufactures parisiennes et Lorraines, aux dockers Bretons et j'en passe. Nous avons à ce titre un style vestimentaire ouvrier bien particulier avec le fameux bleu de travail en toile, le béret, le foulard rouge noué autour du cou à la titi parisien, le marcel blanc... Au détour d'une promenade dans les rues de Lille en septembre dernier, j'ai découvert la boutique " Culture Denim store " (4, rue des 3 Mollettes / 59800 LILLE ), superbe boutique qui propose un grand nombre de supers marques dont la fameuse " Bleu de paname ", marque française créée par Christophe Lépine et Thomas Giorgetti, véritable hommage aux travailleurs français, qui propose des vêtements d'excellente qualité mettant en oeuvre tout le savoir faire français. 



                                                    ( Veste de comptoir bleu de Paname )

Ce qui m'attire dans ce style c'est avant tout le côté brut, les matières, mais c'est également le fait de porter un certain héritage, un passé ouvrier ( milieu duquel je suis issu et dont je suis extrêmement fier), ces vêtements de travail dont ils avaient un peu honte et qui les marquaient comme petits socialement sont maintenant devenus des objets de luxe et de rêve que les plus fortunés peuvent s'offrir, ironie de l'histoire me direz vous? Comme quoi la gentrification est aussi culturelle.

Ci-dessous une petite séléction de photos qui montrent très bien l'esprit workwear, je mettrai le nom des diffèrentes marques ainsi que les liens vers les sites, si ça peut en intéresser quelques uns ( ou unes, et oui, ça s'adresse à vous aussi mesdames) . 






























                                       ( Redwings, le must de la botte en cuir pour hommes )











Liens vers les marques :

- Bleu de paname : http://www.bleudepaname.com/
- Levi's : http://www.levi.com/FR/fr_FR/
- Dickies : https://www.dickieseurope.com/
- Carhartt : http://www.carhartt-wip.com/
- Redwings : http://www.redwingshoes.com/
-Pointer Brand : http://lcking.com/